Cameroun: Du haut de la tribune de l’ONU, Samuel Eto’o propose la biométrie comme mesure de lutte contre la traite humaine dans le sport
Le président de la FECA foot, Samuel Eto’o préconise la biométrie pour lutter contre l’exploitation et la traite humaine dans le sport. Il a tenu un discours sur le sujet ce lundi 25 septembre à la tribune à la tribune de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York.
Après avoir pris part à la 62èmeédition de la finale de la Coupe du Cameroun de football (Fovu-Pwd ,2-0), Samuel Eto’o, sur invitation de La Mission 89, a pris un vol pour New York aux Etats-Unis, où il a été convié à intervenir sur une thématique majeure, la traite des humains, un mal qui gangrène profondément le sport. Ainsi, l’international camerounais, a tenu ce lundi un discours riche en propositions pour aider à bannir la maltraitance des entretenu par dans les centre de formation par des agents véreux.
L’ancien sociétaire de FC Barcelone, mise sur les solutions technologiques, pour mettre fin à l’exploitation et la traite humaine dans le sport, dans son discours prononcé à l’ouverture de la rencontre de haut niveau organisée par l’organisme onusien, Mission 89.
Dans son allocution, Samuel Eto’o a partagé avec le monde entier, les mesures prises sous son mandat par la FECA foot dont il est président, pour lutter contre ce fléau. Pour Samuel Eto’o, la Biométrie est un moyen idéal pour contrer les fraudes.
« Ces mesures commencent à produire leurs effets dans la régulation de la mobilité des sportifs (…) Il est possible d’éradiquer ce fléau en adoptant la biométrie. On pourrait délivrer une carte du footballeur comportant des données biométriques stockés dans une carte à puce ou un fichier centralisé à la FIFA ou ailleurs », propose t-il.
L’ex international camerounais, reste convaincu qu’ « au bout du compte, la solution à la traite des footballeurs se trouve dans les recours aux technologies nouvelles, d’identification et de surveillance (…) En ce qui nous concerne, à la Fédération Camerounaise de Football, nous faisons un travail de fond pour réduire l’attractivité de l’exil par la construction des infrastructures modernes et par l’octroi de revenu en hausse aux joueurs. Si nous parviendrons à stopper cet exode nous rendrons service au continent africain qui a besoin de sa jeunesse pour se développer».