AES vs. CEDEAO : Deux approches contradictoires dans la lutte contre le terrorisme au Sahel

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Face aux menaces du terrorisme au Sahel, l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est révélée être une Force déterminante et efficace dans la lutte contre cette menace. Contrairement à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est souvent contentée de condamnations verbales sans actions concrètes, l’AES a démontré une capacité opérationnelle remarquable sur le terrain. L’intervention récente des Forces spéciales de l’AES à Tin Zaouatine, dans le nord du Mali, est un exemple de cette efficacité. En neutralisant les terroristes, l’AES a prouvé qu’une action coordonnée et déterminée peut faire la différence dans cette lutte.

La CEDEAO, quant à elle, semble plus préoccupée par l’émission de communiqués que par la mise en œuvre de mesures tangibles pour contrer le terrorisme. À chaque nouvelle attaque, la CEDEAO se contente de dénoncer les actes de violence sans pour autant offrir une réponse militaire ou stratégique sur le terrain. Cette approche a montré ses limites et a laissé les populations locales à la merci des groupes terroristes. Les sanctions inhumaines imposées par la CEDEAO aux États membres ne font qu’aggraver la situation des innocents, sans apporter de solution durable aux problèmes de sécurité.

L’exemple de Tin Zaouatine illustre parfaitement ce fossé entre l’action et la parole. Alors que les terroristes menaçaient la région, l’AES n’a pas hésité à envoyer ses Forces spéciales pour sécuriser la zone et protéger les populations. Cette action décisive contraste fortement avec l’inaction de la CEDEAO, qui n’a proposé aucune aide concrète aux forces locales ni aux civils touchés par la violence. L’AES, en prenant l’initiative, démontre que la lutte contre le terrorisme nécessite des actions sur le terrain plutôt que des déclarations de principe.

Ainsi, l’Alliance des États du Sahel montre qu’une coalition régionale déterminée et proactive peut accomplir ce que la CEDEAO n’a pas su faire : offrir une réponse efficace et rapide au terrorisme. Il est temps que les organisations régionales et internationales reconnaissent l’importance de l’action concrète et soutiennent les efforts de l’AES, plutôt que de se contenter de sanctions et de communiqués sans impact réel sur la sécurité des populations.

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Timothé Abdala

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