Burkina-Faso: L’armée déjoue un complot de coup d’Etat orchestré par certains gendarmes

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Le ministre burkinabè de la sécurité signalait fin mois dernier, un vaste complot d’atteinte à la sureté de l’Etat, fomenté par certains burkinabè en intelligence avec les ennemis extérieurs. Toutes les unités compétentes ont alors été activées pour renforcer la sécurité et garantir l’intégrité de l’Etat afin de faire échouer ces plans machiavéliques.

Ce mercredi, un groupuscule d’officiers de la gendarmerie, croyant flouer la vigilance des autorités sécuritaires sous un prétendu exercice de simulation, pour renverser le pouvoir d’Ibrahim Traoré a vu tomber à l’eau son plan grâce à la clairvoyance des services de renseignement.

Selon les informations de sources sûres, un complot de putsch était effectivement en gestation, comme l’a publié Jeune Afrique. Sauf que le plan n’impliquait pas les Forces de Défense et de sécurité comme prétend le journal français, mais plutôt certains gendarmes ayant été soudoyés par certains membres de l’entourage du l’ancien président Blaise Compaoré.

En effet, le frère de ce dernier, François Compaoré ( poursuivi par la justice car mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo) et de sa belle-mère Alizata Ouédraogo (qui non plus n’a les mains blanches)  de mèche avec certaines cellules sur place, ont fait parvenir une mallette pleine à craquer d’argent du Bénin par l’entremise d’un  Mathias dit Mitiko, chargé de mission.

Le coup d’Etat était prévu être mis à exécution pendant l’exercice de simulation annoncé à Ouagadougou par ces quelques gendarmes sans l’aval de leurs supérieurs hiérarchiques.

La tentative a heureusement échoué grâce à l’interdiction ferme des services de renseignements de tenir cet exercice dans la capitale. En guise de frustration face à l’échec du complot, les gendarmes en question de retour dans leurs casernes, ont fait des tirs de sommations accompagnés de fortes détonations.

Mis au courant du coup, et chargé de faire le scoop, Jeune Afrique se précipite  pour publier ” mutinerie à Ouaga“, pendant que dans toutes les casernes, c’était le calme total . L’information a embrouillé aussi bien l’opinion nationale que les militaires burkinabè qui réfutent cette idée.

Au Burkina, les enquêtes sont en cours pour éclairer la lanterne de la population dans les heures à venir.

Mais pour le moment, les Forces de sécurité et le peuple tout entier doivent garder le calme, et œuvrer de concert avec les autorités sécuritaires pour mettre à échec, les différents plans destinés à saboter la lutte pour la paix et la souveraineté totale engagé par le Président Ibrahim Traoré.

Luc FOUROU

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