Afrique du Sud: Ouverture ce mardi du sommet des BRICS, sans Vladimir Poutine

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BRICS

Le 15è sommet des BRICS a démarré ce mardi 22 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud. Comme on pouvait s’y attendre, le grand absent de cette rencontre des 5 est Vladimir Poutine, qui est représenté par son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le président russe participera à ce rendez-vous important par visioconférence.

Egalement arrivés sur place les chefs d’Etat Brésilien Lula, et Chinois XiJinping et le Chef du gouvernement indien Narendra Modi.

« Ce que l’on attend de vous, c’est de faire en sorte que chaque personne qui nous rend visite ici soit en sécurité, que chaque citoyen de ce pays soit en sécurité (…) Quant à la question de savoir si nous faisons cela pour les BRICS, absolument ! », a laissé entendre le Ministre sud-africain de la police, Bheki Cele.

Quant aux nombreux critiques sur l’insécurité et le taux de criminalité croissant dans le pays, le ministre a répondu:

«Nous ne pouvons pas le nier. Nous avons augmenté nos moyens, nous avons augmenté notre travail, nous avons augmenté nos capacités, mais nous avons été là tout le temps et nous serons là bien après les BRICS ».

Prennent également part à ce sommet en dehors des dirigeants des 5 pays membres, une cinquantaine de chefs d’Etat « amis des BRICS ». Au total, 69 pays ont été invités au sommet qui se déroule jusqu’au 24 août 2023, dont tous les États africains.

Il faut souligner que plusieurs pays africains, tels que  l’Algérie, l’Égypte et l’Éthiopie ont exprimé leur volonté d’intégrer le bloc des BRICS.

Un groupe composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui s’estime comme un  contrepoids à la domination économique occidentale. Les BRICS représentent 23 % du produit intérieur brut mondial et 42 % de la population de la planète.

Pour rappel, Vladimir Poutine est visé par un mandat d’arrêt international pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens depuis l’invasion de l’Ukraine de la Cour pénale internationale (CPI) que l’Afrique du Sud, signataire du Traité de Rome, est théoriquement censée appliquer s’il entre sur son territoire.

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