Burkina-Faso: La majorité des burkinabè désire la relecture du code électoral et de la constitution

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100% des burkinabè consultés souhaitent que soit révisé le code électoral; 84% émettent le vœu d’une modification de la constitution, pour la remettre au jour selon les réalités du pays. C’est ce qui ressort du rapport des «Journées d’échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives de la Transition» organisées par l’Assemblée législative de Transition (ALT). Son président, Dr Ousmane Bougouma a procédé à la remise du document au premier ministre Apollinaire Kelyem de Tambèla, ce lundi 09 octobre à Ouagadougou.

L’objectif de cette journées de consultation était de recueillir l’avis de tous les citoyens burkinabè de toute les régions sur les 21 réformes introduites par le gouvernement. Selon le dit rapport, les forces vives 45 provinces et 13 régions du pays ayant pris part aux échanges, proposent 25 autres réformes qui portent sur 13 domaines.

 «Ces réformes portent essentiellement sur les aspects politiques, institutionnels et administratifs», a déclaré Dr Ousmane Bougouma, à la sortie de l’audience avec le chef de gouvernement.

« Par exemple, 100% des personnes consultées souhaitent une réforme du code électoral. Il en est de même pour le fichier électoral» a souligné le président de l’ALT.

« Certaines propositions, contenues dans le rapport, souhaitent la suppression de certaines institutions. C’est le cas du Conseil économique et social (CES) que trois régions sur les treize espèrent voir supprimer. Il en est de même pour la CENI et le Médiateur du Faso que quatre régions sur les treize demandent leur suppression», a -t-il précisé.

Aussi selon le rapport, 84% des personnes consultées souhaitent une réforme de la constitution actuelle, parce qu’elles trouvent qu’elle n’est pas en phase avec les réalités du pays, a ajouté Dr Bougouma.

« Ils estiment que le Burkina Faso doit disposer d’une loi fondamentale qui reflète les valeurs traditionnelles de ses populations», soutient le chef du parlement de transition.

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