Etats-Unis: Robert O’Neill, le soldat d’élite qui affirme avoir tué Ben Laden

0
Ben Laden

Devenu l’ennemi Numéro 1 des Etats Unis après les attentats monstrueux du 11  septembre 2001 qui ont fait plus de 3000 morts à New York et à Washington, Oussama Ben Laden est devenu l’homme le plus recherché de la planète jusqu’à cette fameuse date de 2 mai 2011, où le soldat américain dit l’avoir tué. 

C’est dans son retranchement à Bilal, dans la périphérie d’Abbottabad, à 50 km de la capitale  pakistanaise que le chef incontesté du groupe terroriste Al-Qaïda, a été neutralisé, par Robert O’Neill.

A l’époque, le monde entier suivait depuis des mois les opérations de traque sans répit lancée contre ce chef djihadiste. Et c’est ce fameux jour de mai 2011 que Robert O’Neill, a déclaré avoir liquidé Oussama Ben Laden, en lui tirant 3 balles dans la tête.

Un scène que le  soldat américain n’oubliera probablement jamais de toute sa vie: “Soudain, j’ai réalisé : c’est la maison de Ben Laden. Nous n’allons probablement pas en sortir vivants, mais cela va être un moment historique. Je vais en profiter…“, raconte le membre du commando devenu un héros depuis cet exploit inédit.

Après avoir  formellement reconnu et identifié Khalid, le fils d’Oussama, âgé de 23 ans, dans cette maison fortifiée, c’était le moment tant attendu par l’armée américaine pour prendre sa revanche sur son ennemi juré qui va être abattu dans les minutes suivantes.

Selon le récit du soldat américain, les militaires auraient d’abord tué Khalid. C’est à ce moment que O’Neill est entré dans une pièce où il deviendra en une fraction de seconde le héros de la nation américaine toute entière : “Il se tenait au pied d’un lit. Il était plus grand que je ne le pensais, plus mince aussi. Sa barbe était plus courte et plus blanche. Il y a avait une femme debout devant lui et il avait ses mains sur ses épaules. En moins d’une seconde, j’ai pointé mon arme au-dessus de l’épaule droite de la femme. J’ai appuyé sur la gâchette et j’ai tiré deux fois. La tête de Ben Laden s’est désarticulée sous les balles. Il est tombé. Puis je lui ai mis une autre balle dans la tête. Pour être sûr “, relate t’il.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Share This